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Une escapade au Népal

Excursion à Balthali

Vu sur les rizières du second village

Vu sur les rizières du second village

La ville, la pollution, les klaxons. Heureusement il n'y a pas que ça au Népal. Les villages, les montagnes, les rizières. Il existe ça aussi. Et c'est d'autant plus beau que c'est totalement différent de nos campagnes gersoises. Lors d'un jour férié et d'un samedi j'ai eu l'occasion de partir en excursion, en découverte dans un village. Le village de Balthali. Après 1h et demie de voiture puis 1h de marche à pied, nous voilà sur place. Un calme fou, des paysages à couper le souffle, un mode de vie totalement différent. Mais surtout, des gens chaleureux, qui t'accueillent et t'offrent le thé alors même qu'ils n'ont pas grand chose. D'une générosité et d'une gentillesse extrême, d'une leçon de vie incontestable. Nous avons passé la nuit chez l'habitant, chez Rupa. Une femme souriante, qui nous a fait découvrir son univers et ses croyances. Auxquelles on n'est bien évidement pas obligées d'adhérer. Non mais oh, le tout est de découvrir. Le lendemain, nous avons repris la route en direction d'un second village, plus reculé, plus pauvre. Une petite heure de marche pour y parvenir, ce village était dans les montagnes. Nous avons découvert, appris et apprécié ces moments dans un monde diamétralement opposé au notre. Nous sommes arrivés très tôt. En effet, il y avait un cours d'école avant l'école pour les enfants qui n'aiment pas trop cette dernière. Ce cours d'une heure et demie a été mis en place grâce à Pramod (le mari de la directrice de l'école) et deux bénévoles venus précédemment. Ce système marche bien, les enfants semblent s'y plaire, réellement ! Ils comprennent plus rapidement que nous à quel point l'école est importante, et qu'aller à l'école est une chance. Enfin, dans ces instants d'excursion, en fait, j'ai pu observer un nombre incalculable d'animaux qui gambadaient ou qui étaient attachés. Poule, chèvres, vaches. Pramod nous a alors expliqué que les gens sont si pauvres qu'ils élèvent les animaux pour aller les vendre en ville. Une poule pouvant ainsi se vendre 1000 roupies (1€=117rps). Pas si surprenant que ça au final... Je souhaite à tout le monde de découvrir cet univers qui nous change, nous grandit et nous fait prendre conscience à quel point le bonheur se retrouve dans les choses simples et que le partage n'a pas de prix.

Une partie du premier village

Une partie du premier village

Attention ! Ca chauffe.

Attention ! Ca chauffe.

Second village - maison typique en briques

Second village - maison typique en briques

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